Les réseaux sociaux et les jeunes

Les réseaux sociaux et les jeunes

Mon projet

De mon point de vue internet et les réseaux sociaux ne sont pas des freins à l’éducation et à l'évolution de celle-ci, bien au contraire, ce sont des pratiques qui correspondent au monde dans lequel nous vivons et en quelque sorte participent à la démocratisation du savoir, de l'apprentissage et à l'alimentation de la curiosité. Simplement il est nécessaire de connaitre les tenants et les aboutissants de notre recherche, de ce que l'on peut "poster" et développer un sens critique de plus en plus pointilleux sur les informations que l'on cherche ou reçois.

En effet il y a à mes yeux deux grandes catégories d'informations, celles que l'on reçois et celles que l'on va chercher, il y a donc dans les cas des réseaux sociaux les notions d'exposition volontaire ou non aux autres et le fait de se dévoiler ou de s’intéresser à la vie privée d'autres individus, de manière professionnelle ou par "simple" curiosité.

Un terme définissant cette nouvelle facette de notre vie résume bien tout cela, c'est la notion de l'extimité. Ce blog est crée pour partager, s'informer avec des professionnels de l'éducation et bien sûr le public visé dû à la problématique première de ce blog, les adolescents placés par le juge. 

’L'intimité est essentielle à l’être humain, mais ses expressions sont sans cesse modifiées par le désir d’extimité. Celui-ci correspond au fait de déposer certains éléments de notre vie intime dans le domaine public afin d’avoir un retour sur leur valeur. Il est différent de l’exhibitionnisme et du conformisme. Il contribue à la fois à la construction de l’estime de soi et à la création d’une intimité plus riche et de liens plus nombreux. Il tient la clé de l’empathie sur Internet, et celle-ci tient à son tour la clé des pratiques pathologiques. (Serge Tisseron Université Paris Ouest-Nanterre La Défense)

 
Par conséquent cette nouvelle dimension dont nous n'avons par encore conscience, paraît être un concept abstrait et virtuel a réellement un impact sur le réel.

L'interface qu'est l'ordinateur, le fait d'être seul face à celui-ci réduit le champ de perception des impacts sur nos vies. En effet si l'on a pas conscience de l'ouverture, de la fenêtre ouverte sur le monde qu'est l'internet, qu'au final un profil sur le réseau est un prolongement de sa vie privée sur le monde il est difficile d'avoir conscience de l'extimité.

 

Une force de renforcement très puissant

L’une des raisons pour lesquelles tant de gens sont accros aux médias sociaux, c’est que ces derniers nourrissent le cerveau de « récompenses », comme des mentions « J’aime » sur notre page Facebook, par exemple. Le plus pernicieux, c’est que ces récompenses sont octroyées sur un mode intermittent, donc à un rythme irrégulier, ce qui force les utilisateurs à répéter fréquemment un même comportement – vérifier nos messages Facebook, par exemple. Des expériences en laboratoire sur des rats démontrent d’ailleurs très bien que le mode de renforcement par intermittence engendre des dépendances très fortes, comme le jeu compulsif.

Tout comme l’alcool et les drogues, ce ne sont pas tous les utilisateurs des médias sociaux qui souffrent d’une réelle dépendance. Comment tracer la limite à ne pas franchir? « Le critère majeur, c’est quand l’utilisation continue malgré les effets négatifs pour la personne, explique la Dre Igartua. Quelqu’un qui est incapable de faire son travail parce qu’il est constamment en train de texter ou de twitter, ou quelqu’un qui commence à avoir des problèmes conjugaux parce que chaque fois qu’il est avec sa femme en tête-à-tête, il n’est pas capable de débrancher son téléphone; là, on peut commencer à penser qu’il s’agit d’une dépendance. »

Dre Karine Igartua

Psychiatre
Présidente de l’Association des médecins psychiatres du Québec

 

Dr Joe Flanders
Psychologue
Directeur de la clinique Mindspace

 L'atelier:

 

Il s'agirait de créer les même règles qu'un réseau social en classe.

Le public serait des enfants ou des adolescent (8 à 18 ans).

La problématique est la dépendance, l'impact  des réseaux sociaux et la gestion de la dichotomie entre sphère publique et privée sur les jeunes.

Les objectifs seront:

_Des réaliser pourquoi on devient "accro" aux réseaux sociaux.

_De savoir gérer son "extimité" et de comprendre l'impact de la publication de photographies ou de messages publiquement.

_De pouvoir comparer sa vie privée et sociale dans le monde réel et sa vie privée et sociale dans le monde virtuel.

_De prendre du recul sur les réseau sociaux en réalisant l'impact que cela peut avoir sur soit et les autres.

L'approche:

L'intervention se jouerait deux fois par semaine pendant une heure.

L'école serait le site internet. Le directeur, le pdg du site. Le professeur ou l'instituteur est le maître du jeu et garde son rôle d'enseignant mais prends aussi le rôle d'animateur.

Il alimente le "home" du réseau social en sujets divers et variés avec des informations vraies et fausses, en lien avec le programme de préférence.

Les élèves viennent à l’école avec un journal intime (qu'ils doivent alimenter lors de ces séances), des photos personnelles qu'ils auront choisies et auront devant eux un panneau pour mettre leurs photos et écrire ce qu'ils veulent.

Le cadre est qu'il n'y à pas de cadre, le professeur informe les élèves que c'est une séance de libre expression et que tout les registres de langages sont permis.

A partir de là les élèves devrons faire leurs demande d'amis, faire des salons de discussions en disposants comme ils veulent les chaises de la classe.

Le pdg (directeur de l'école) peut rentrer à tout moment et s'emparer d'une photo en disant qu'il va la vendre pour telle ou telle entreprise, fouiller dans les sacs pour lire les carnets. (Il est clair que ce seront des sacs qui ne servent qu'a ces séances et non les cartables des écoliers mais il est important de comprendre que ce qui peut paraître une violation de la vie privée en créant son mur facebook on accepte que cette entreprise puise dans nos informations personnelles, c'est un peu choc mais c'est une réalité).

Les élèves réagirons mais le pdg à le droit puisque tout cela au final lui appartient.

Les élèves pourrons cadenasser leurs sacs, les cadenas serons présents mais cachés dans un coin de la classe. Ils pourrons aussi regarder dans les sacs pour regarder les photos des uns et des autres.

A la fin de la séance le professeur pourra facilement aborder divers des objectifs cités et permettre de faire réaliser aux élèves l'impact des réseaux sociaux sur leurs vies.

Le professeur aura fait basculé la vie virtuelle des jeunes sur leurs vies concrètes. Cela permettra aux élèves de réaliser que cette vie virtuelle ne l'est pas tant que çà et qu'il faut être critique et précautionneux quand aux informations divulguées. Il est apparent que la notion d'extimité sera matérialisée est donc identifiable plus facilement par les jeunes.

On éduque les jeunes aux médias en les aidants à prendre du recul et en devenant critique sur ce support.

Il faut finaliser ce projet en formant aux outils des réseaux sociaux, aux méthodes de protection des informations.



31/08/2014
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