Les réseaux sociaux et les jeunes

Les réseaux sociaux et les jeunes

Pourquoi ce blog?

Pourquoi ce blog?

Je m'appelle Robin, je suis étudiant en deuxième année en tant qu’éducateur spécialisé en milieu psycho-éducatif à la Haute École de Bruxelles Defré.

Dans le cadre de ma formation il m'a été demandé de créer un blog en lien avec l'éducation aux médias. Ce blog doit nous permettre de développer nos compétences en matière de médias.

L'idée de la création de ce blog est venue d'un constat fait lors de mes expériences professionnelles en I.T.E.P, en maison de quartier, lors de l'encadrement d'un travail d'insertion avec de jeunes adultes issus d'un milieu défavorisé et dernièrement lors d'un stage en centre d'accueil d'urgence pour enfants maltraités placés par le juge de 3 à 18 ans.

Ce constat était tout d'abord l’incompréhension de la part des encadrants professionnels et des parents pour l'attrait des jeunes envers les réseaux sociaux et le temps passé sur ces derniers.

Et d'autre part, la notion "d'assuétude" générée par la consommation démesurée de ces réseaux par les jeunes et  la gestion de "l'extimité".

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Ce blog à été construit de manière à pouvoir rebondir, se questionner, apporter des réflexions, des points de vues différents sur la vision que chacun peut avoir concernant les réseaux sociaux. Tout est une question de point de vue et nous en avons tous des différents. Vous et vos remarques sont donc les bienvenus.


01/09/2014
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Education aux médias? Pourquoi faire?

Tout d'abord pour que mon point de vue soit compris, quelques définitions:

L'éducation:

L'éducation envisagée comme formation: Art de former une personne, dans ce cas spécialement un enfant ou un adolescent, en développant ses qualités physiques, intellectuelles et morales, de façon à lui permettre d'affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment épanouie. 

La notion d'"art" évoquée ici peut sous entendre une certaine subjectivité, c'est pour cela que je rappelle que l'éducateur est tenu d'accompagner la réflexion de son public via différents supports.

En aucun cas il pourra influencer le cours de la vie d'une personne mais il devra l'encourager à la réflexion sur ces choix afin que d'elle même, cette personne trouve un chemin, une réflexion émanant de sa personnalité propre.

L'éducation aux médias:

Ici il s'agit donc d'engager la réflexion d'un public spécifique et de son entourage, d'accompagner dans une réflexion face aux médias. Pour ma part, et dans ce cas précis, il s'agira de confronter un public aux réseaux sociaux via un transfert du virtuel vers le réel afin de susciter une réflexion.

Tout d'abord une réflexion sur l’incompréhension de la part des encadrants professionnels et des parents pour l'attrait des jeunes envers les réseaux sociaux et le temps passé sur ces derniers.

Et d'autre part, sur la notion "d'assuétude" générée par la consommation démesurée de ces réseaux par les jeunes et  la gestion de "l'extimité".

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Comment je perçois mon rôle d'éducateur avec ce blog:

Tout d'abord se pose la question de l'approche intergénérationnelle, une personne née dans les années 60 et un jeune de 15 ans aujourd'hui auront deux approches différentes, l'un à découvert l'évolution des médias et l'autre à été imprégné dés le plus jeune âge par les médias, il y a forcément une différente perception des médias.

Il s'agira donc d'avoir les deux angles de vue pour pouvoir baser une compréhension commune des deux visions. En tant que professionnel de l'éducation, parents il faut comprendre pour poser un cadre juste face au médias.

Il faut que le jeune ai un certain recul, soit critique face aux réseaux sociaux et comprenne les "valeurs"peu visibles que les réseaux sociaux peuvent remettre en question, si par conséquent l'imprégnation est trop forte, qu'ils génèrent une dépendance et remettent en question les principes d'intimité par exemple, les questions de "quand?", "pourquoi?", "a quel moment?".

En tant qu'éducateur il est important que certaines "valeurs" et "normes" que la société nous transmet soient respectées car elles permettent de comprendre, de trouver une place qui nous convient et surtout que l'on a choisie.

Un exemple permet d'étayer ce que je dit: "Les employeurs regardent les profils des réseaux sociaux avant d'embaucher, si un jeune c'est battu pour mener à bien des études, qu'il a vécu en institution, arrive l'âge de sa majorité, il sort avec le consentement de l'institution mais, son profil sur le réseau social montre des photos compromettantes comme de la prise de stupéfiant, aucune intimité, la nudité vulgaire, l'employeur aura des préjugés négatifs et cela risque de compromettre son embauche".

 

11 façons de se faire virer à cause de Facebook

Méfiez-vous de ce que vous partagez sur

Facebook

: rendre public vos états d'âme peut se retourner contre vous. Voici 11 façons de perdre son emploi à cause des réseaux sociaux.

A Louvain, un employé a récemment été renvoyé après avoir critiqué la politique de son entreprise sur Facebook. Prudence donc! Le fait d'insulter son patron est bien sûr considéré comme un motif grave de licenciement. Mais qu'en est-il de Facebook? Certaines affaires ont été portées devant les tribunaux. Verdict: la justice n'estime pas que s'exprimer sur Facebook constitue une sphère privée, et donne donc raison aux employeurs. Voici 11 histoires d'employés qui en ont fait les frais.

1. Critiquer votre employeur

L’exemple le plus célèbre est celui de 13 membres du personnel de cabine de Virgin Atlantic, licenciés après avoir critiqué leur compagnie aérienne sur Facebook. "Critiquer l’organisation qui paie son salaire n’est pas acceptable", a argumenté le porte-parole de la société. Des collègues de British Airways ont également fait les frais de leurs propos sur Facebook. Après avoir critiqué leurs supérieurs, ils ont été priés de quitter l’entreprise sur-le-champ…

2. Dire combien votre job est ennuyeux

Une employée administrative britannique fut remerciée après avoir raconté combien elle trouvait son emploi ennuyeux. Sentence immédiate :"Suite aux commentaires que vous avez publiés concernant votre travail et votre employeur, il nous paraît indiqué de mettre fin à votre contrat auprès de Ivell Marketing & Logistics immédiatement. Vous n’êtes apparemment pas épanouie dans votre travail", indique la lettre de licenciement. La jeune femme s’est dite choquée par l’ampleur prise par l’affaire. "Je n’ai même pas mentionné le nom de l’entreprise, j’ai seulement dit que mon job me paraissait ennuyeux. Ils se mêlent de ce qui ne les regarde pas, je trouve que c’est lamentable", a-t-elle réagi.

3. Etre actif durant un congé maladie

Trop malade pour aller travailler, donc trop malade pour être derrière son ordinateur. C’est du moins le raisonnement de l’assureur National Suisse. Au point de licencier une employée qui mettait son profil Facebook à jour durant son absence-maladie. Elle avait expliqué à son employeur que ses migraines lui imposaient le repos dans une chambre obscure... Un collègue fit remarquer l’activité sur Facebook pendant son absence : l’employée en question mettait à jour son profil depuis un iPhone.

4. Choisir les mauvais amis

Un gardien de prison britannique fut remercié lorsque son employeur découvrit par Facebook qu’il s’était lié d’amitié avec certains détenus. L’homme de 27 ans travaillait dans une prison de Leicester et entretenait, en dehors de ses heures de travail, des contacts avec des prisonniers et ex-prisonniers. Inacceptable aux yeux de la direction qui a laissé entendre qu’elle prenait "très au sérieux les relations entre les gardiens et les détenus".

Un cas comparable s’est produit récemment dans notre pays. Une des enseignantes d’une école primaire à Hoeleden se vit refuser le renouvellement, pourtant préalablement convenu, de son contrat de travail. D’après l’enseignante en question, son amitié sur Netlog avec 12 de ses élèves serait à la base de son remerciement..

5. Evacuer la pression

Un professeur de sociologie à l’université en Pennsylvanie avait l’habitude de mettre des commentaires sarcastiques d’un gout plutôt douteux sur sa page de profil. "Quelqu’un sait où je peux trouver un tueur à gages? Oui, la journée a été difficile." ou, un mois plus tard, "A passé une bonne journée, n’a PAS eu envie de tuer le moindre étudiant aujourd’hui.” Une fois avertie de ces remarques, l’université, alarmée après les événements tragiques qui se sont déroulés dans plusieurs écoles ces dernières années, a préféré donné au prof un congé sabbatique d’une durée indéterminée, avant de l’autoriser à revenir enseigner un mois plus tard.

6. Dévoiler des informations sensibles

Un agent de police d’Atlanta a été licencié après avoir posté des informations sensibles sur son boulot sur Facebook. Parmi les renseignements dévoilés, son travail sur une opération du FBI dans une affaire de drogue, ses horaires de travail en flic en civil. Sans compter qu’il parlait aussi ouvertement de sa frustration au travail. Le département de la police d’Atlanta l’a donc remercié.

7. Diffuser des photos confidentielles

Les photos des victimes de meurtres ne sont pas censées être révélées au grand public. C’est pourtant ce qu’a choisi de faire un technicien médical new-yorkais. Il a posté sur Facebook des photos d’une victime étranglée avec un cordon de sèche-cheveux. Il a évidemment perdu son emploi.

8. Vider son sac

Un employé du stade des Philadelphia Eagles, une équipe de football américain, a fait part de son mécontentement quant à la décision de la National Football League de laisser Brian Dawkins, l’un des joueurs des Eagles, signer avec une équipe de Denver. "Je suis dévasté que Dawkins parte à Denver… Les Eagles sont des idiots!!" a-t-il écrit sur Facebook. Il a ensuite effacé le commentaire, mais il était trop tard: les Eagles l’ont licencié par téléphone quelques jours plus tard.

9. Faire des commentaires racistes

Treize infirmières urgentistes ont été licenciées d’un hôpital en Pennsylvanie après avoir participé à un chat raciste et plutôt enflammé sur Facebook. Plusieurs des infirmières réclament des indemnités de licenciement. L’affaire est toujours en cours au tribunal.

10. Montrer le mauvais exemple

Une institutrice américaine a publié des photos d’elle en train de boire pendant un voyage en Europe, assorties de quelques commentaires plutôt piquant. Le directeur de l’école a estimé que ce n’était pas l’exemple qu’elle devait donner et lui a demandé de démissionner. L’institutrice a porté l’affaire devant le tribunal et est toujours en attente de jugement

11. Insulter son patron

Au Royaume-Uni, une employée a écrit sur son profil: “Mon patron est un pervers”.  Dommage pour elle, le “pervers” était l’un de ses amis sur Facebook. Sa réponse au commentaire publié: "Ce n’est pas la peine de revenir demain.

 

 Je ne dit pas là qu'il faut mettre seulement tel ou tel type de photos je dis là qu'il faut que le jeune choisisse à qui il veut montrer ces photos, pour cela un apprentissage du fonctionnement du réseau social est nécessaire pour qu'il se protège, cet exemple est typique et représente bien les enjeux de l'éducation aux médias.

Il s'agit en plus que d'un seul type de média, cela laisse visualiser l’ampleur de la tâche et l'importance de l'éducation aux médias par des professionnels et les parents formés et informés.

Cette vidéo met en avant les problématiques de personnes qui ce sont inscrites sur Facebook sans avoir étés informées, formées aux réseaux sociaux, je met cette vidéo non pas pour diaboliser Facebook mais pour mettre en avant l'importance de l'éducation aux médias et plus particulièrement dans ce blog, de l'éducation au réseaux sociaux.

 


31/08/2014
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Le public

 

Mon expérience:

Le constat que j'ai fait lors de mon travail avec les jeunes était que les réseaux sociaux pouvait avoir une incidence sur leurs comportement dans le cas où le jeune se sentait seul ou vivait une situation délicate voire traumatisante. Dans ces cas là il était assez compliqué de demander de l'attention à l'exécution d'une tâche ou de discuter avec lui de ses problèmes.

Hors il est important qu'en tant que professionnels nous tissions une relation avec notre public, que nous ayons conscience de ce que ressent le jeune, bien sûr le non-verbal parle de lui même mais même cet élément était perturbé par le trépignement, l'impatience d'aller sur le réseau.

Lors de mon dernier stage (centre d'accueil d'urgence pour enfants maltraités, placés par le juge) le téléphone n'était autorisé qu'à certain moments de la journée mais cette interdiction à donnée lieue à une ruse qui à quelques temps fonctionné dans notre dos, les jeunes nous donnaient leurs téléphones mais ils enlevaient la puce et avaient un autre téléphone!! Si ne nous étions pas intéressés aux réseaux sociaux de chacun de nos bénéficiaires cela aurait continué ad vitam eternam!

Pourquoi leur enlever le téléphone alors?

Et bien ces jeunes placés ont subis des agressions (sexuelles, physiques) de la part de proches et sont placés là dans l'attente d'un jugement de l’agresseur, d'un placement pérein dans une institution adaptée à leurs besoins, nous gérons l'urgence, et dans ce cas les ponts ne sont pas coupés avec la famille et il est toujours possible que l'instigateur de ces violences rentre en contact avec le jeune, il y a des cas de syndromes de Stockholm (la victime tombe amoureuse de son agresseur) c'est pour cela que les moyens de communication sont surveillés de très prés par les encadrants.

Le public:

Les jeunes ciblés par ce blog sont de manière générale les adolescents:

Les jeunes et les réseaux sociaux, les réseaux sociaux font intégralement partie de la vie des adolescents. 

64% des jeunes en Belgique ont un profil sur un réseau social : 25% des 9-10 ans, 49% des 11-12 ans et cela va jusqu’à 83% des 13-14 ans, et ce malgré le fait que certains réseaux, comme

facebook , soient interdit au moins de 13 ans.  41% des jeunes ont entre 100 et 300 amis en ligne.

Il existe des tas de réseaux différents aujourd’hui. Le plus connu d’entre eux est Facebook. Mais ce n’est pas le seul. Il existe également

Twitter

, qui est basé sur l’échange de courts messages ou encore Ask.fm qui permet aux jeunes de poser des questions de manière anonyme.
http://www.childfocus.be/fr/prevention/securite-en-ligne/professionnels/les-jeunes-et-les-reseaux-sociaux

Je vous donne un lien vers un site qui soulève la question des retombées dues aux différentes utilisations d'internet chez les jeunes? je vous conseille vivement de le lire et s'il vous plaît faite part de vos critique à ce sujet: Les jeunes et les médias

 

La problématique:

Il est clair que l'interdiction est le meilleur moyen de renforcer l'existence et l'utilisation des réseaux sociaux, ce qu'il est possible de faire par contre c'est de développer chez les jeunes leur esprit critique, se protéger, prendre de la distance face au réseaux sociaux et avoir pleinement conscience de ce que la création et l'alimentation d'un "profil", d'un "mur" ou de commentaires implique.

 


31/08/2014
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Mon projet

De mon point de vue internet et les réseaux sociaux ne sont pas des freins à l’éducation et à l'évolution de celle-ci, bien au contraire, ce sont des pratiques qui correspondent au monde dans lequel nous vivons et en quelque sorte participent à la démocratisation du savoir, de l'apprentissage et à l'alimentation de la curiosité. Simplement il est nécessaire de connaitre les tenants et les aboutissants de notre recherche, de ce que l'on peut "poster" et développer un sens critique de plus en plus pointilleux sur les informations que l'on cherche ou reçois.

En effet il y a à mes yeux deux grandes catégories d'informations, celles que l'on reçois et celles que l'on va chercher, il y a donc dans les cas des réseaux sociaux les notions d'exposition volontaire ou non aux autres et le fait de se dévoiler ou de s’intéresser à la vie privée d'autres individus, de manière professionnelle ou par "simple" curiosité.

Un terme définissant cette nouvelle facette de notre vie résume bien tout cela, c'est la notion de l'extimité. Ce blog est crée pour partager, s'informer avec des professionnels de l'éducation et bien sûr le public visé dû à la problématique première de ce blog, les adolescents placés par le juge. 

’L'intimité est essentielle à l’être humain, mais ses expressions sont sans cesse modifiées par le désir d’extimité. Celui-ci correspond au fait de déposer certains éléments de notre vie intime dans le domaine public afin d’avoir un retour sur leur valeur. Il est différent de l’exhibitionnisme et du conformisme. Il contribue à la fois à la construction de l’estime de soi et à la création d’une intimité plus riche et de liens plus nombreux. Il tient la clé de l’empathie sur Internet, et celle-ci tient à son tour la clé des pratiques pathologiques. (Serge Tisseron Université Paris Ouest-Nanterre La Défense)

 
Par conséquent cette nouvelle dimension dont nous n'avons par encore conscience, paraît être un concept abstrait et virtuel a réellement un impact sur le réel.

L'interface qu'est l'ordinateur, le fait d'être seul face à celui-ci réduit le champ de perception des impacts sur nos vies. En effet si l'on a pas conscience de l'ouverture, de la fenêtre ouverte sur le monde qu'est l'internet, qu'au final un profil sur le réseau est un prolongement de sa vie privée sur le monde il est difficile d'avoir conscience de l'extimité.

 

Une force de renforcement très puissant

L’une des raisons pour lesquelles tant de gens sont accros aux médias sociaux, c’est que ces derniers nourrissent le cerveau de « récompenses », comme des mentions « J’aime » sur notre page Facebook, par exemple. Le plus pernicieux, c’est que ces récompenses sont octroyées sur un mode intermittent, donc à un rythme irrégulier, ce qui force les utilisateurs à répéter fréquemment un même comportement – vérifier nos messages Facebook, par exemple. Des expériences en laboratoire sur des rats démontrent d’ailleurs très bien que le mode de renforcement par intermittence engendre des dépendances très fortes, comme le jeu compulsif.

Tout comme l’alcool et les drogues, ce ne sont pas tous les utilisateurs des médias sociaux qui souffrent d’une réelle dépendance. Comment tracer la limite à ne pas franchir? « Le critère majeur, c’est quand l’utilisation continue malgré les effets négatifs pour la personne, explique la Dre Igartua. Quelqu’un qui est incapable de faire son travail parce qu’il est constamment en train de texter ou de twitter, ou quelqu’un qui commence à avoir des problèmes conjugaux parce que chaque fois qu’il est avec sa femme en tête-à-tête, il n’est pas capable de débrancher son téléphone; là, on peut commencer à penser qu’il s’agit d’une dépendance. »

Dre Karine Igartua

Psychiatre
Présidente de l’Association des médecins psychiatres du Québec

 

Dr Joe Flanders
Psychologue
Directeur de la clinique Mindspace

 L'atelier:

 

Il s'agirait de créer les même règles qu'un réseau social en classe.

Le public serait des enfants ou des adolescent (8 à 18 ans).

La problématique est la dépendance, l'impact  des réseaux sociaux et la gestion de la dichotomie entre sphère publique et privée sur les jeunes.

Les objectifs seront:

_Des réaliser pourquoi on devient "accro" aux réseaux sociaux.

_De savoir gérer son "extimité" et de comprendre l'impact de la publication de photographies ou de messages publiquement.

_De pouvoir comparer sa vie privée et sociale dans le monde réel et sa vie privée et sociale dans le monde virtuel.

_De prendre du recul sur les réseau sociaux en réalisant l'impact que cela peut avoir sur soit et les autres.

L'approche:

L'intervention se jouerait deux fois par semaine pendant une heure.

L'école serait le site internet. Le directeur, le pdg du site. Le professeur ou l'instituteur est le maître du jeu et garde son rôle d'enseignant mais prends aussi le rôle d'animateur.

Il alimente le "home" du réseau social en sujets divers et variés avec des informations vraies et fausses, en lien avec le programme de préférence.

Les élèves viennent à l’école avec un journal intime (qu'ils doivent alimenter lors de ces séances), des photos personnelles qu'ils auront choisies et auront devant eux un panneau pour mettre leurs photos et écrire ce qu'ils veulent.

Le cadre est qu'il n'y à pas de cadre, le professeur informe les élèves que c'est une séance de libre expression et que tout les registres de langages sont permis.

A partir de là les élèves devrons faire leurs demande d'amis, faire des salons de discussions en disposants comme ils veulent les chaises de la classe.

Le pdg (directeur de l'école) peut rentrer à tout moment et s'emparer d'une photo en disant qu'il va la vendre pour telle ou telle entreprise, fouiller dans les sacs pour lire les carnets. (Il est clair que ce seront des sacs qui ne servent qu'a ces séances et non les cartables des écoliers mais il est important de comprendre que ce qui peut paraître une violation de la vie privée en créant son mur facebook on accepte que cette entreprise puise dans nos informations personnelles, c'est un peu choc mais c'est une réalité).

Les élèves réagirons mais le pdg à le droit puisque tout cela au final lui appartient.

Les élèves pourrons cadenasser leurs sacs, les cadenas serons présents mais cachés dans un coin de la classe. Ils pourrons aussi regarder dans les sacs pour regarder les photos des uns et des autres.

A la fin de la séance le professeur pourra facilement aborder divers des objectifs cités et permettre de faire réaliser aux élèves l'impact des réseaux sociaux sur leurs vies.

Le professeur aura fait basculé la vie virtuelle des jeunes sur leurs vies concrètes. Cela permettra aux élèves de réaliser que cette vie virtuelle ne l'est pas tant que çà et qu'il faut être critique et précautionneux quand aux informations divulguées. Il est apparent que la notion d'extimité sera matérialisée est donc identifiable plus facilement par les jeunes.

On éduque les jeunes aux médias en les aidants à prendre du recul et en devenant critique sur ce support.

Il faut finaliser ce projet en formant aux outils des réseaux sociaux, aux méthodes de protection des informations.


31/08/2014
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Impacts de la forte consomation d'internet

Peut-on développer une dépendance aux nouveaux médias ?

Les jeunes (ou n’importe qui d’autre !) peuvent être totalement absorbés par Internet, les jeux en ligne, YouTube, le visionnement de films et d’émissions de télévision en ligne et par les réseaux sociaux, au point d’en devenir dépendants. Cependant l’utilisation excessive de ces nouveaux medias n’entraîne pas nécessairement des symptômes physiques comme c’est le cas de la consommation abusive d’alcool ou d’autres drogues. L’utilisation du terme dépendance pour ce genre d’activités peut créer des obstacles et des préjugés pour les personnes qui recherchent de l’aide. De plus amples recherches sont nécessaires pour comprendre ce qui pousse les jeunes à ces comportements.

Voici comment certains problèmes de santé mentale peuvent conduire certains jeunes à se servir des nouveaux médias de façon nuisible ou inappropriée :

  • Syndrome d’Asperger (une forme d’autisme): le jeune est en quête perpétuelle de détails, poussé par la soif de tout savoir sur un sujet (plutôt que d’effectuer des recherches pour un projet scolaire).
  • Problème de jeux de hasard et d’argent : le jeune est constamment en train de se connecter à des casinos et à d’autres sites de jeu.
  • Anxiété ou phobie sociales : le jeune pénètre quotidiennement dans des mondes de jeu de rôle en ligne où il prétend être quelqu’un d’autre (plutôt que de se livrer à ce genre de jeu de temps en temps seulement).
  • Stress post-traumatique : le jeune retrouve d’autres personnes dans le cadre de bavardages en ligne pour reconstituer la situation traumatique (plutôt que de se livrer au bavardage en ligne sur toute une variété de sujets).
  • Comportement obsessionnel-compulsif : le jeune est constamment sur Internet à cause de son obsession par un thème ou par un jeu (plutôt que de jouer à ce jeu de temps en temps seulement).
  • Problèmes liés à la consommation d’alcool ou de drogues : le jeune se documente sur les moyens de consommer de l’alcool et d’autres drogues ; il recherche et organise l’achat et la commande de médicaments sur ordonnance en ligne.

Comportements autodestructeurs : le jeune fréquente des sites en ligne où d’autres jeunes échangent des pensées suicidaires et des techniques auto destructives.© 2012 Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto. www.camh.ca/fr.

En lisant ceci on peut en tirer une première conclusion, les réseaux et internet ne sont que des vecteurs accentuant les problématiques naissantes et existantes chez les jeunes ou les gens et non la source des problèmes.

Il est donc important d'aider les jeunes à se connaitre, à prendre du recul sur leurs problèmes, les rationaliser et les éduquer aux traitement des informations données par internet et en particulier aux réseaux sociaux. 

Une chose apparait aussi c'est aussi le fait que nous professionnels pouvons nous servir de le communication "extimiste" de notre public pour mieux le comprendre car si la communication verbale ou non verbale est altérée, les recherches effectuées, les récits sur les "murs" des réseaux sociaux sont une communication à part entière et à prendre en compte car devenus un moyens d'exprimer un mal ou un état.

 


19/12/2013
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